Visoflora - Identifiez les plantes!
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1-PREAMBULE:
A l'aube où l'homme n'existait pas encore, les plantes nous offraient un spectacle merveilleux. Elles puisaient l'énergie et la force dans le soleil pour parvenir jusqu'à nous et nous montrer ainsi toute leur beauté et leur richesse.
Gardons là intact pour montrer notre patrimoine végétal à notre future génération.
Le but de ce blog étant de montrer les différentes espèces végétales (principalement les espèces endémiques et indigènes) de l'île de la Réunion. Ces espèces seront quand même assez ciblées puisque la zone sera restreinte à la Région du Tampon en passant par la Plaine des Cafres, le Piton Hyacinthe et Notre Dame de La Paix.
Comme on retrouve très peu de forêt primaire actuellement dans cette région à part quelques zones protégées (Notre Dame de la Paix) on a du mal à immaginer qu'autrefois avant l'arrivée de l'homme que toute l'île était recouverte de forêts. Cette région du Tampon et en particulier les hauts du Tampon étaient reouvertes par une flore originelle: la forêt de bois de couleur des hauts.
Différentes sorties botaniques m'ont permis de photographier cette flore extraordinaire qui fait partie de notre patrimoine végétal qu'on doit protéger et faire connaître à notre génération future.
Une explication simplifiée sur la formation de l'île, de sa colonisation par les plantes (et par la faune) ainsi que sur ce que c'est que la forêt de bois de couleur des hauts permettront de mieux comprendre cette initiative dans le présent et dans les années à venir.
Ultérieurement,( mais sa préparation commence déjà par une reconnaissance des plantes) l'installation d'un arboretum(surface à adapter) ou d'un fruticetum en essayant de recréer cette forêt primaire originelle qui était présente avant l'arrivée de l'homme.
Ce blog sera alimenté au fur et à mesure par des photographies et textes des différentes espèces végétales de ce milieu (endémique et indigène principalement).
Ma motivation est bien antérieure à la découverte de ma plante fétiche dont je présente ci-dessous:
C'est une campanule protégée et assez rare rencontrée vers la Plaine des Cafres:Heterochaenia ensifolia
Une autre motivation : l'observation de l'environnement et en particulier la faune endémique et principalement les oiseaux.
Un petit oiseau blanc appelé localement oiseau à lunette gris dont le nom scientifique est Zosterops borbonicus borbonicus devient le personnage de mon conte intitulé: TILILIT LE ZOIZO BLANC ( LIVRE disponible en librairie ou prendre contact avec l'auteur de ce blog )
2-FORMATION DE L'ILE DE LA REUNION
La partie émergée (aujourd'hui 2 512 km²) du cône volcanique de la Réunion a surgi
des profondeurs de l'Océan Indien, il y a un plus de 2 millions d'années. Elle est actuellement
formée de deux massifs volcaniques : un massif ancien profondément entaillé par l'érosion,
actuellement inactif (mais pas éteint), le Piton des Neiges (haut de 3 069 mètres)
qui occupe les deux tiers nord-ouest de l'île, et le Piton de la Fournaise, en activité régulière, culminant à
Les coulèes volcaniques sont extraordinaire lors des éruptions
Le relief de ces massifs présente une alternance de planèzes et de ravines plus ou
moins profondes, où circulent des cours d'eau irréguliers . Cette séquence
répétitive a été profondément bouleversée par l'érosion et l'effondrement de l'édifice
volcanique du Piton des Neiges qui ont abouti à la formation des trois cirques de l'île (Cilaos,
Mafate, Salazie), paysages spectaculaires et uniques au monde.
3-COLONISATION VEGETALE DE L'ILE DE LA REUNION
LE PEUPLEMENT VÉGÉTAL AVANT L'ARRIVÉE DE L'HOMME:
Comme toute nouvelle île océanique , le peuplement végétal de la Réunion s'est appuyé sur les zones
continentales les plus proches (Madagascar, Afrique de l'est, Asie du sud-est, Indonésie,
Australie).
La dissémination naturelle des végétaux est obligatoirement passive.
L'implantation de végétaux sur une île doit est en relation avec les
courants marins (voie maritime), les vents et cyclones (voie éolienne), les oiseaux
(voie animale).
La mer:
Les premières implantations de végétaux v à la Réunion ont certainement été littorales.
Régulièrement les marées amènent un lot de semences adaptées au transport par les courants marins
qui, dans le sud-ouest de l'océan Indien, circulent d'est en ouest depuis les rivages de l'Indonésie et de
l'Australie. Ces semences, capables de voyager sur de très longues distances, ont en commun les mêmes
facultés de flottaison, de tolérance au sel et de longévité au niveau de la germination. Elles appartiennent le plus souvent à des
plantes côtières .
Pa r exemples:
(Patate à Durand), Canavalia rosea (Patate cochon), Dendrolobium umbellatum (Bois malgache), Premna
serratifolia (Lingue blanc), Fimbristylis cymosa, Zoysia matrella (Gazon bord de mer), Scaevola taccada (Manioc
bord de mer), Tournefortia argentea (Veloutier), Pemphis acidula (Bois matelot), etc.
Au total, la voie de mer représente approximativement 5-10 % des origines de la flore indigène. Elle
n'intéresse pratiquement que la flore littorale actuellement soumise aux embruns, même si l'on soupçonne une
origine littorale aux espèces endémiques intérieures des genres Calophyllum, Ochrosia, Hernandia, Sophora et Terminalia.
Les airs:
De nombreuses plantes se sont adaptées à la dispersion par les vents, les tempêtes tropicales, les
cyclones. Elles ont développées un arsenal de spores légères aptes à voler ou être emportées par le moindre
souffle de vent : semences à parachute (Astéracées, Asclepiadacées), spores ultra-légères (Ptéridophytes),
graines sans albumen (Orchidées)…
Cette stratégie de dissémination à longue distance caractérise de nombreuses plantes pionnières et
souligne l'adaptation à la colonisation aléatoire de milieux nouveaux.
les cyclones transportent probablement de
nombreuses spores dans le sens Rodrigues / Maurice / Réunion / Madagascar, assurant une alimentation
régulière de l'île.
Il est probable que cette arrivée par les airs ait assuré les premières végétalisations intérieures de l'île.
Bon nombre de genres d'Astéracées endémiques de la Réunion ou des Mascareignes (Eriotrix, Faujasia,
Parafaujasia, Monarrhenus), répondent à cette stratégie de dissémination par le vent à longue distance et
correspondent peut-être à des implantations très anciennes dans l'île.
Au total, la voie des airs représenterait près de 30 % des origines de la flore indigène.
Les oiseaux:
De nombreux oiseaux marins sillonnent les rivages de l'océan Indien. Divers oiseaux migrateurs visitent
régulièrement les terres de la Réunion. Ils peuvent amener avec eux diverses semences.
Le transport est tantôt externe (épizoochorie), collé ou accroché au plumage, ou encore coincé avec un
peu de vase ou de boue sur les pattes, tantôt interne dans les voies digestives des oiseaux (endozoochorie).
Certaines espèces semblent bien adaptées à la dissémination par les oiseaux comme celles produisant
des semences gluantes (Plumbago zeylanica, Rhipsalis baccifera, Boerhavia spp., Pisonia grandis…), mais,
d'une manière générale, beaucoup de plantes croissant dans les lieux fréquentés par l'avifaune peuvent être
concernées. C'est notamment le cas de plantes pionnières des vases exondées des mares et des étangs
fréquentées par les échassiers migrateurs comme Lindernia rotundifolia, Bacopa monnieri, ou encore Bryodes
micrantha, cette dernière espèce uniquement connue de quelques mares de Madagascar, d'Aldabra, de Maurice
et de la Réunion.
Les oiseaux frugivores sont certainement à l'origine de l'introduction à la Réunion de plusieurs familles à
fruits charnus (Asparagacées, Bégoniacées, Clusiacées, Myrsinacées, Myrtacées, Oléacées, Rubiacées,
Sapotacées…). Des oiseaux errants, détournés de leur trajectoire ou même des oiseaux terrestres emportés par
les cyclones sont probablement fortement impliqués dans ce processus très aléatoire qui suppose aussi un transit
par les voies digestives des semences sans perte de leur capacité germinative.
Le peuplement végétal de Maurice étant déjà bien avancé et comme l'île est relativement proche (200 km)
on retrouve beaucoup de plantes qui sont communes aux deux îles.
Cette immigration d'île à île au sein de l'Archipel des Mascareignes a sûrement été
favorisée par le sens des courants marins, des vents et des cyclones.
Installation et évolution insulaires
Cette évolution insulaire,
lorsqu'elle a été suffisamment rapide, a conduit à la formation d'espèces insulaires endémiques. De telles
spéciations ont été fréquentes chez les plantes.
L'homme:
L'installation durable de l'homme à partir du milieu du XVIIe introduit un volet exotique
dans la flore de l'île qui prendra progressivement une part de plus en plus importante avec le
développement de la société réunionnaise. La large palette des usages (agricoles, forestiers,
économiques, médicinaux, ornementaux…), l'accroissement des échanges de biens et de
personnes ont permis l'introduction volontaire ou involontaire de plusieurs milliers d'espèces
originaires des régions tropicales à tempérées du monde entier. Le climat très varié de la
Réunion a facilité l'acclimatation et la naturalisation d'un grand nombre de ces plantes
introduites.
Avec l'arrivée de l'homme siècle, le taux d'immigration des
végétaux à la Réunion va connaître une modification rapide et croissante.
Au premier rang de ce bouleversement est associée l'introduction volontaire de
nombreux végétaux. Aux plantes utilitaires de première nécessité, suivra rapidement un lot
de plus en plus diversifié de plantes alimentaires, fourragères, économiques, médicinales et
ornementales dont le rythme d'arrivée épousera le développement démographique, agricole,
économique et social de l'île.
4-FORET PRIMAIRE DES BOIS DE COULEUR DES HAUTS
QUE RESTE-T-IL DE NOS FORETS REUNIONNAISES?
Pour évaluer l'impact de l'homme sur nos forêts deux cartes de Thérésien Cadet seront plus aptes à nous montrer cette disparition de notre patrimoine végétal. On constatera que dans la région du Tampon et de la Plaine des Cafres , cette disparition est surprenante et effroyable.
A-LA FORET PRIMAIRE DE BOIS DE COULEUR DES HAUTS:
C'est une forêt tropicale humide de montagne (ou forêt de bois de couleurs des hauts) Cette zone est
constamment saturée d'humidité
atmosphérique, s'étendant jusqu'à 1900 m d'altitude est encore appelé "étage
mésotherme hygrophile", ou "étage mésotherme néphéléphile".
Glossaire:
Espèces indigènes : existaient déjà à La Réunion avant l'arrivée de l'Homme.
Espèces endémiques : ce sont des espèces indigènes qui ont évoluées localement et ne se trouvent pas ailleurs.
Espèces exotiques : introduites par l'homme ; si elle a un grand pouvoir de dissémination et une croissance rapide, on parle de peste végétale.
Epiphyte : Plantes dont les racines utilisent d'autres plantes pour s'épanouir.
B- LES DIFFRENTS ETAGES DE VEGETATION:
-La strate herbacée composée d'herbe et petites plantes comme les orchidées et les fougères terrestres mais aussi des champignons et une partie encore plus petite comme les lichens et les mousses.
-La strate arbustive constituée d'arbustes et de petits arbres dont plusieurs sont endémique de la Réunion.
-la strate des arbres
-Au milieu de cette végétation on retrouvera les espèces épiphytes (orchidées,fougères...) et des lianes diverses.
C-LES ESPECES VEGETALES ENDEMIQUES ET INDIGENES:
Une liste indiquée ci-dessous et non exhaustive permet de voir les plantes les plus communes de cette région.
(les Mahots, Tan Rouge, Bois Maigres,, mahots, bois de joli cœur, tan rouge, bois maigre,Mahots, bois de catafaille, bois mapou, bois de nèfles, fougères arborescentes,Branle vert, branle blanc, ambaville vert, bois de fleurs jaunes,Change-écorce, bois de corail,Bois de laurent Martin,...)
D-LES ESPECES EXOTIQUES ET ENVAHISSANTES:
Des longoses, le goyavier ainsi que diverses plantes introduites par l'homme qui se retrouvent dans nos forêts et qui parfois menacent l'existence de forêts originelles.
une vraie peste : le longose
E-LA FAUNE:
On ne peut parler de forêt sans parler de sa faune car tout est équilibre . Depuis les bactéries qui décomposent les feuilles mortes en passant par le lombric et tous les insectes méconnus qui peuplent nos sous-bois, on est obligé de montrer l'existence d'une faune plus habituelle et visible par l'homme comme les oiseaux souvent endémiques de l'île (oiseaux à lunettes, oiseaux de la vierge,...)
F-PHOTOGRAPHIES ET TEXTES:
Toutes les photographies et textes qui vont suivre sont la source de mes efforts lors des sorties botaniques.
Des espèces végétales et animales seront citées avec leur nom commun et scientifique, parfois des photographies d'espèces dont je ne connais pas le nom pour le moment seront mis sur le blog et feront l'objet de recherches ultérieures.
G-CONCLUSION:
Bonne découverte: PAYET WILFRID
5-LES ARBRES ET ARBUSTES ENDEMIQUES ET INDIGENES
LA PRESENTATION SUIVANTE DES ARBRES ET ARBUSTES MNTRERONT LES ESPECES ENDEMIQUES ET INDIGENES DE LA REUNION ET EN PARTICULIER LES ESPECES RETROUVEES AU NIVEAU DE LA REGION DU TAMPON-PLAINE DES CAFRES-NOTRE DAME DE LA PAIX-VOLCAN ETC...
ON RETROUVERA LES ESPECES VEGETALES DE LA FORET DE BOIS DE COULEUR DES HAUTS QUI APPARTIENT A LA FORET PRIMAIRE.
LISTE:
-CHANGE ECORCE
-TAN ROUGE
-BOIS DE FLEURS JAUNES
-MAHOT
-MAPOU
-ETC...